Le poireau est une plante potagère qui peut être cultivée en pleine terre ou en pot.
Il est assez résistant aux maladies et aux parasites. Cependant, il peut être atteint de maladies cryptogamiques comme la pourriture blanche, le mildiou ou l’oïdium. Découvrez dans cet article les maladies qui touchent les poireaux et comment y remédier.
Causes des maladies qui touchent les poireaux : quels sont les facteurs de risque ?
Les maladies qui touchent les poireaux sont liées à un ensemble de facteurs. Elles peuvent être causées par des virus, des bactéries ou des parasites. Parmi les principaux facteurs de risques rencontrés dans le milieu agricole figurent : Les maladies virales : elles sont causées par certains virus tels que les mosaïques du navet (CMV), la mite du poireau (Cydia pomonella) et la mosaïque jaune du chou-fleur (MGM).
Les bactérioses : elles résultent d’une contamination par une bactérie, comme la rhizoctone brun sur le poireau et le mildiou sur le chou.
Les mycoses : il s’agit d’un champignon, dont Sclerotinia cotyledonis sur les feuilles et Anthracnose sur les tubercules.
La moisissure grise (Rhizopus stolonifer) est également une cause fréquente de maladie chez les poireaux.
Les parasites : ils provoquent des dégâts considérables au niveau du feuillage, entraînant sa chute prématurée ainsi qu’une perte importante en rendement. Par exemple, l’oïdium fait éclater les feuilles et favorise l’apparition de pourriture blanche ou noirâtre.
L’alternariose provoque quant à elle la formation de nombreux gallons sur le feuillage qui gênent son développement normal et réduisent considérablement la production. Des traitements existent contre ces différents ravageurs afin de limiter au maximum l’impact des maladies sur votre culture: choix variétal approprié, rotation culturale ad hoc…
Prévention des maladies des poireaux : quels sont les moyens de lutte ?
Les maladies des poireaux se manifestent par des taches noires sur les feuilles de ce légume. Ces taches peuvent être confondues avec la pourriture grise ou le mildiou, mais ces maladies sont bien différentes. Pour éviter que les poireaux ne soient attaqués au cours de la saison, il faut respecter quelques règles d’hygiène et de culture.
La prévention contre les maladies des poireaux consiste à veiller à l’état sanitaire du sol et du végétal, à maintenir une bonne humidité ambiante et à adopter une conduite culturale adaptée.
Il est nécessaire de réduire au maximum le stress hydrique des plantes, car cette situation provoque un affaiblissement du système racinaire et favorise l’apparition des champignons pathogènes.
L’excès d’humidité entraîne également un développement excessif des adventices (mauvaises herbes) qui peut nuire aux plantes cultivées en pot ou en pleine terre.
La présence d’adventices peut également perturber la croissance des plantes cultivées en serre froide ou en tunnel plastique ; il est donc important dans ce cas de procéder régulièrement à un arrachage manuel ou mécanique afin d’en limiter la prolifération.
Les parasites comme le puceron vert du poireau ou l’aleurode sont responsables de nombreux dégâts chez le poireau : ils affectent son rendement et provoquent une perte considérable de marchandise impropre à la vente (poireau trop petit).
Symptômes des maladies qui touchent les poireaux : quels sont les signes à surveiller ?
Les poireaux sont des légumes-feuilles qui appartiennent à la famille des ombellifères.
Ils sont consommés essentiellement en Europe du Nord et en Asie.
Il existe plusieurs variétés de poireaux, mais seules quelques-unes sont cultivées pour leur partie comestible, car certaines variétés ne se conservent pas bien.
La plupart des poireaux que nous trouvons sur les marchés proviennent d’Espagne et ont été importés parce que le climat tempéré de cette région convient mieux à leur culture.
Les poireaux contiennent une grande quantité de vitamines A, C et B9 (folates), ainsi qu’une bonne dose de calcium, fer, magnésium et potassium. Cependant, ils renferment également une quantité non négligeable d’inhibiteurs enzymatiques qui peuvent rendre difficile la digestion du fait de l’inactivation des enzymes digestives au cours du processus culinaire1.
L’odeur forte peut être causée par l’effet inhibiteur enzymatique. 2 En outre, les poireaux contiennent une très forte teneur en fibres (plus de 7 %)3, ce qui peut causer un inconfort intestinal si on les mange crus ou si on les utilise comme assaisonnement. 4 Les symptômes suivants peuvent indiquer la présence d’un problème lié aux poireaux :
Une couleur terne; Une texture rugueuse; Des feuilles jaunies; Un goût amer ou piquant; Une décoloration du feuillage après cuisson; Des racines brunes ou flétries.
Traitements des maladies des poireaux : quels sont les méthodes à suivre ?
Dans le cadre de l’élevage des poireaux, les méthodes de traitements des maladies sont très variées. Dans la plupart des cas, ces dernières sont décelées par le biais de la récolte. Cependant, il est possible que certaines maladies ne soient pas décelables à ce moment-là.
Il faut savoir que les poireaux peuvent être sujets à divers types de maladies telles que l’oïdium, le mildiou, etc.. Dans cette optique, il est important d’identifier les symptômes afin d’appliquer un traitement adéquat et efficace.
Lorsqu’il s’agit de traiter une maladie végétale chez un plant de poireau, il faut toujours se référer aux caractères propres du type d’organisme nuisible qui a causée ladite maladie afin d’envisager la solution appropriée. Toutefois, pour se protéger contre certaines maladies telles que l’oïdium et le mildiou sur les plants de poireaux, il est essentiel d’utiliser des produits phytosanitaires tels que : la bouillie bordelaise et le soufre mouillable. Pour évaluer l’importance des symptômes sur les feuilles ou sur la partie inférieure des tiges florales du plant de poireau touchés par une quelconque maladie (ex : mildiou), on utilise un « stade sanitaire » où l’on évalue les différents niveaux sanitaires en observant les parties atteintes du plant (feuilles ou tige). On effectue ensuite un classement allant du niveau 1 au niveau 4 pour chaque partie atteinte pour obtenir ainsi une note globale correspondante au stade sanitaire.
Lorsqu’
Diagnostic des maladies des poireaux : quels sont les tests à effectuer ?
Les poireaux sont des légumes très appréciés pour leur goût et leur texture.
Il faut savoir qu’ils peuvent être atteints de nombreuses maladies, comme la pourriture du collet, la mosaïque, le flétrissement verticillé ou encore les taches foliaires. Pour diagnostiquer ces maladies, il faut effectuer plusieurs tests sur les poireaux.
Le diagnostic des maladies des poireaux Les premiers symptômes à observer sont l’apparition de taches brunes et/ou brunâtres sur les feuilles ou de flétrissures sur le collet (partie située entre la racine et la tige). Ces symptômes peuvent aussi se manifester par une décoloration du feuillage qui se couvre d’une poudre blanche.
La pourriture du collet est une pathologie liée au champignon Phytophthora infestans qui provoque un ralentissement voir un arrêt total de la croissance du légume. Elle se caractérise par un jaunissement du collet avec une chute prématurée des feuilles en partant de ce point. Cette chute prématurée est souvent accompagnée d’un épaississement anormal des racines.
La mosaïque est une maladie cryptogamique provoquant des taches brunes sur les feuilles et des marbrures sur le collet.
Le flétrissement verticillé attaque directement les vrilles verticiles (petites vrilles) responsables de la fixation naturelle du légume au sol et provoque son affaiblissement généralisé à terme.
La pourriture grise est causée par Penicillium digitatum qui attaque le système racinaire et produit une moisissure grise dans les tissus vivants.
Épidémiologie des maladies des poireaux : quels sont les facteurs de propagation ?
L’épidémiologie des maladies des poireaux est une science qui étudie les moyens d’endiguer l’apparition de maladies chez les plantes. Cette discipline est donc liée aux sciences agronomiques, à l’économie et aux statistiques.
Les facteurs de propagation sont nombreux : la température, le vent, la pluie ou encore certains insectes nuisibles (pucerons par exemple). Pour cela, il faut connaître le cycle de vie du poireau pour pouvoir évaluer ses risques d’infestation par un pathogène particulier.
Il faut savoir que chaque espèce a sa propre spécificité biologique qui peut être modifiée par certains facteurs environnementaux.
Le choix du lieu d’implantation doit donc être réfléchi et calculé pour éviter que l’espèce ne puisse atteindre un stade critique avant qu’un traitement efficace soit possible.
Les conditions climatiques peuvent favoriser ou non la contamination des cultures par un agent pathogène particulier selon le type de terrain.
Lorsqu’une culture est contaminée par une maladie spécifique, elle possède généralement une faible résistance face à cette infection et sera très sensible à toute autre attaque ultérieure.
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Les poireaux sont très sensibles aux maladies. C’est un des légumes les plus touchés par la pourriture, les maladies fongiques et la moisissure.